Soeurs de Charité de Notre Dame du Bon et Perpétuel Secours

Historique

La Maison de Repos "L'Automne Ensoleillé" est l'une des nombreuses missions des Soeurs de Charité de Notre Dame du Bon et Perpétuel Secours présentes dans 14 pays.

La Congrégation fut fondée par Mère Marie Augustine, à l'Île Maurice, le 18 juin 1850. 

Mère Marie-Augustine

Me re marie augustine

     Née à Pointe-aux-Piments le 20 mars 1824, Caroline perd sa mère à l’âge de deux ans. Etant seule avec son père, elle est  alors confiée à sa grand-mère paternelle, du moins pour les premières années de sa vie. Grandir sans l’affection et l’aide maternelles, sans compter les multiples déplacements qu’elle connaît, tantôt  chez sa grand-mère, tantôt chez son père et à trois reprises dans un pensionnat, Caroline aurait pu être une enfant difficile, introvertie, agressive et complexée. Mais tel n’est pas le cas.

C’est sans doute durant ces déplacements que Caroline a contact avec les pauvres, notamment les esclaves. C’est ainsi qu’est né dans son cœur un certain attrait pour le service des autres : « Toute petite encore, si elle apercevait quelque pauvre ou quelque estropié, elle pleure jusqu’à qu’on l’eût secouru ».

A cette époque, l’île Maurice est dépourvue de prêtres et les personnes vivent dans une totale ignorance de la religion. C’est pourquoi Caroline reçoit le baptême seulement à l’âge de douze ans, alors qu’elle est au pensionnat Farqharson, situé à la rue Edith Cavell.

Ce même jour, Caroline fait l’expérience personnelle de l’amour de  Dieu pour elle ; et elle sent naître dans son cœur un désir immense de L’aimer et de Le faire aimer : « Dieu me fit comprendre l’amour de Jésus pour les hommes. Pour tous : Je serai Sœur de Charité ».

Caroline (Lenferna de Laresle), décide de  renoncer à tous les cadeaux que la vie avait pu lui offrir pour aller en toute humilité et simplicité vers ceux qui était dans le besoin. 

Avec sa foi profonde, son amour pour Dieu et pour les hommes, Caroline qui prend le nom de Marie-Augustine, commence sa première communauté dans une petite maison à la rue Bourbon, Port-Louis, avec une veuve, comme première compagne. Elle essaie humblement et tout simplement à être Sœur de Charité. C’est ainsi que commence, le 18 juin 1850, la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame-de-Bon-et-Perpétuel-Secours. Elle a alors 26 ans.

     Mère Marie-Augustine est véritablement la pionnière des institutions charitables à l’île Maurice et toute son œuvre est rendue possible grâce à la charité spontanée de la population mauricienne.

Il faut reconnaître que Mère Marie-Augustine a un charisme de charité authentique envers les plus faibles, les plus démunis de ses compatriotes quelle que soit leur ethnie ou leur religion. Elle ne peut voir quelqu’un en détresse, seul, abandonné ou délaissé sans qu’elle ne cherche à se faire proche, à lui procurer un peu d’affection et d’attention et à tout faire pour le remettre debout.

Ce charisme, elle l’a transmis à ses sœurs qui, aujourd’hui encore, continuent à rendre présentes ces paroles du Christ : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez accueilli chez vous… ».

Les deux piliers inébranlables qui font agir Mère Marie-Augustine sont : le don de soi sans réserve et une confiance aveugle en Dieu.

     Femme de caractère, bien qu’elle vive dans une société largement patriarcale, elle est ferme dans ses opinions, vigoureuse dans ce qu’elle entreprend, audacieuse pour suivre des chemins nouveaux que l’Esprit-Saint lui insuffle. Ayant l’esprit d’initiative et étant de nature active, elle est infatigable : »Femme de tête, forte, calme, pondérée, d’une volonté de fer…Une santé de fer, un courage de lionne et une confiance à tout rompre ».  Aucun obstacle ne lui résiste si elle est persuadée que c’est la volonté de Dieu. « L’attrait principal, pour ne pas dire l’unique attrait, de Mère Marie-Augustine était une entière et constante conformité à la volonté de Dieu ».

La vie de Mère Marie-Augustine est riche d’œuvres et de réalisations. Elle est aussi tissée de difficultés, de heurts, d’oppositions, de résistances et de luttes.

Mais, Mère Marie-Augustine a toujours été volontaire, courageuse, solide comme un roc, profondément enracinée dans sa foi et surtout prête à tout subir en vue de voir s’accomplir la volonté de Dieu. Elle reste le symbole de la femme battante, forte, patiente et laborieuse, pareille à celle décrite dans la Bible (Proverbe, 31, 10-31).

Sa vie révèle indiscutablement sa grandeur d’âme, la force de son être et la sainteté à laquelle elle a été appelée. Femme de foi, Mère Marie-Augustine a aussi et surtout été  une religieuse de terrain, au cœur d’une vie active et engagée.

     Un regard sur les œuvres de Mère Marie-Augustine : éducation, soutien aux orphelins, aux personnes âgées, aux malades, aux prisonniers, aux familles éprouvées.

     En ce troisième millénaire, Mère Marie-Augustine peut nous faire redécouvrir :

La force d’une vie bâtie sur la Confiance en un Dieu de qui elle se sait aimée et une constante conformité à Sa volonté ;

Le sens de la gratuité dans un don total de soi  au service des autres, plus particulièrement des pauvres ;

Un sens aigu de la justice qui ne veut manquer à aucun devoir, à aucun engagement ;

Une détermination à aller jusqu’au bout de ses choix.

Ainsi, plus nous la regardons, plus nous découvrons des aspects de sa vie qui nous étonnent, qui nous émerveillent et qui nous donnent envie de la connaître davantage et de vivre de son esprit.

 

Présence dans le monde

Présence dans le monde

La Congrégation est présente dans les pays suivants:

  • Angleterre
  • Argentine
  • Belgique
  • Congo (RDC)
  • Corée du Sud
  • France
  • Ile Maurice
  • Inde
  • Indonésie 
  • Italie (Maison Générale) 
  • Madagascar
  • Pérou
  • Philippines
  • Pologne

Notre Dame du Bon et Perpétuel Secours

Icone ND BPS

Brève histoire de l'Icône

L'Icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours est vénérée à l'autel principal du Sanctuaire dans l'église Saint-Alphonse à l'Esquilin (via Merulana, 26 - Roma).

La tradition populaire raconte qu'au XVe siècle, un marchand apporta l'Icône à Rome à partir de l'Île de Crète. Après plusieurs vicissitudes, elle fut remise à l'église Saint-Matthieu en 1499.

Pendant trois siècles, l'Icône suscita la dévotion des fidèles, mais après la destruction de l'église par les troupes napoléoniennes (1798), elle fut transférée dans l'église Sainte-Marie en Posterula. Là l'Icône resta presque oubliée pendant près de septente ans.

En 1855, les Missionnaires Rédemptoristes achetèrent la propriété de "Villa Caserta" pour leur Maison Généralice. La propriété était très grande et comprenait aussi les vestiges de l'ancienne église Saint-Matthieu. En faisant ériger une nouvelle église dédiée à Saint Alphonse-Marie de Liguori, leur fondateur, les Rédemptoristes firent en sorte que l'ancienne Icône de la "Vierge de Saint-Matthieu", ou plus exactement, "La Vierge du Perpétuel Secours" puisse retourner dans son lieu primitif de culte.

Le 11 décembre 1865, le Pape Pie IX exprima son désir de voir l'Icône reportée en son lieu d'origine et la confia aux Missionnaires Rédemptoristes avec la recommandation suivante: "Faites-la connaître partout dans le monde".

Le 26 avril 1866, l'image fut de nouveau exposée au public pour être vénérée dans l'église Saint-Alphonse. Aujourd'hui, Notre-Dame du Perpétuel Secours est l'image byzantine de Marie la plus vénérée dans le monde !

Éléments de lecture de l'Icône

L'Icône, originale du XIVe siècle et exmple typique de l'art byzantin d'école crétoise, mesure 51,8 x 40,4 cm. Le titre de Perpétuel Secours lui fut donné pour la première fois dans l'église Saint-Matthieu à Rome où l'Icône fut vénérée de 1499 à 1798.

Brève description: Du visage tendre de Marie, le regard de celui qui observe se déplace sur sa main qui indique le Christ qui, à son tour, invite à regarder en haut, le Père: avec Marie, "ombragée" de l'Esprit, par le Christ, vers Dieu.

Dieu nous sauve dans la passion du Fils (voir les instruments dans les mains des Archanges). Le serrement des mains dit l'unité entre Mère et Fils et aussi le "secours" de Marie envers Jésus et celui qui se confie à elle. Jésus assis: Marie est le trône de la Grâce (Christ).

Symbole des couleurs et écrits: Or: le ciel et la lune éternelle. Rouge et vert: divinité. Bleu et ocre: l'humanité. Le Christ est de nature divine, revêtu d'humanité. Marie, créature humaine "divinisée" dans la meternité du Fils de Dieu.

  • MP - ΘY: sigles grecs qui identifient la Mère de Dieu
  • OAPM: sigle grec qui identifie l'Archange Michel, portant un vase d'où sort un roseau avec l'éponge et une lance.
  • OAPΓ: sigle grec qui identifie l'Archange Gabriel soutenant la croix et les clous.
  • ICXC: sigle grec qui signifie Iesus Xristos et identifie Jésus Christ.
  • Etoiles: sur le voile de la Vierge: une en forme de croix; l'autre avec huit pointes. Marie est l'étoile de la mer qui apporte la lumière au monde.
  • Sandale déliée: solution imagée pour montrer la plante du pied de Jésus, signe de la divinité incarnée dans l'histoire humaine. Dieu a marché à travers les routes du monde. 

Dieu est Amour (1)Dieu est Amour (2)

Contacts

Congrégation des Soeurs de Charité de Notre Dame du Bon et Perpétuel Secours

Rue Notre Dame 43

7890 Ellezelles

Tél: 068/54.36.72

Fax: 068/54.36.70

Email: bps.belgique@gmail.com